Donut : kesako ?

image du Donut avec plancher social et plafond environnemental

La théorie du Donut, proposée par l’économiste anglaise Kate Raworth, réinvente notre modèle de développement centré sur la croissance par un objectif de prospérité équilibrée.

Cette théorie se présente sous la forme d’un Donut car elle représente deux limites fondamentales : un plancher social qui empêche les individus de tomber dans différentes formes de précarité et un plafond écologique qui assure les conditions de vie sur terre.

Le Donut définit ainsi l’espace de viabilité dans lequel nous devons évoluer : un espace écologiquement sûr et socialement juste où se déploie une prospérité équilibrée.

« Je crois qu’il est temps de choisir une ambition plus grande et importante, car le défi de l’humanité pour le XXIe siècle est clair : subvenir aux besoins de tous et toutes tout en respectant cette planète extraordinaire, unique et vivante. »

Kate Raworth.

S’engager vers une économie régénérative et distributive

Le premier pas pour aller vers une économie du Donut est de reconnaître les interdépendances que l’économie entretient avec la société et avec la Terre. Elle s’appuie sur deux grands principes : la régénérativité et la distributivité, qui devraient être inscrits à dessein (« by design ») dans le fonctionnement même de nos économies.

D'un modèle linéaire à régénératif

Aujourd’hui, nos économies fonctionnent toujours sur une logique linéaire vis-à-vis des ressources, ce qui entraîne beaucoup de dégâts environnementaux. 

RegenerativeFR

L’économie régénérative cherche au contraire à développer une économie circulaire à impact positif sur les cycles du vivant et qui bénéficie aux écosystèmes. 

D'un modèle polarisant à distributif

Nous vivons au sein d’économies polarisantes où une petite minorité s’accaparent une grande majorité des richesses.

Une économie distributive partage plus justement la valeur et les opportunités avec tout ceux et celles qui la cocréent.