La théorie du donut

Le cercle intérieur du Donut représente le plancher social. Il est constitué des différentes dimensions des droits humains fondamentaux (qui constituent notamment les Objectifs de Développement Durable adoptés par les Nations Unies). La satisfaction des besoins humains ne doit pour autant pas se faire au détriment des ressources de notre planète. Le plafond écologique, cercle extérieur du Donut, est composé des différentes limites planétaires identifiées par les recherches en sciences du climat. L’économie du Donut définit l’espace de viabilité dans lequel nous devons évoluer : un espace écologiquement sûr et socialement juste où se déploie une prospérité équilibrée.

image du Donut avec plancher social et plafond environnemental
S’engager vers une économie régénérative et distributive

Le premier pas pour aller vers une économie du Donut est de reconnaître les interdépendances que l’économie entretient avec la société et avec la Terre. 

Elle s’appuie sur deux grands principes : la régénérativité et la distributivité, qui devraient être inscrits à dessein (« by design ») dans le fonctionnement même de nos économies.

Une économie régénérative, d’abord, devrait remplacer nos économies qui sont encore largement dégénératives, basées sur une logique linéaire vis-à-vis des ressources : extraire — fabriquer — utiliser — jeter. Il s’agit de restaurer tant les nutriments biologiques que les nutriments techniques dans le cadre d’une économie qui devienne un maximum circulaire.

RegenerativeFR

Une économie distributive ensuite, dans laquelle on ne se contente pas de redistribuer les revenus a posteriori, mais dans laquelle non seulement les revenus, mais aussi la richesse, le pouvoir et le temps sont d’emblée distribués entre les acteur·rice·s. Cette distribution doit s’entendre au sens des réseaux, composés d’une diversité d’acteur·rice·s, ce qui rendrait nos économies bien plus résilientes.